C’est pour quand le petit troisième?

faire un troisième enfant
[vc_row][vc_column][vc_column_text]Depuis que je suis petite fille, je m’imagine pouponner encore et encore des bébés. C’est plus fort que moi, Je suis complètement addict.

Ma maman était assistante maternelle. Ce qui veut dire que touuuuute ma vie, j’ai vécu avec des enfants plus grands mais surtout plus petits que moi. J’ai eu cette chance d’avoir des vrais petits poupons à câliner. J’ai pu observer ma maman les nourrir, les cajoler, les changer, les éveiller. Elle faisait ce métier avec un amour inconditionnel pour les petits qu’elle prenait sous son aile. Elle les aimait comme mon frère et moi. Avec tout autant de tendresse.

J’ai toujours aimé les enfants. J’ai toujours dit qu’ils sont “le meilleur des médicaments”. L’innocence qu’ils dégagent, leur simplicité, leur altruisme et leur bonté agit comme un pansement sur moi.

A tel point que lorsque j’avais une dizaine d’années et que je rentrais de l’école, entre midi et deux, mon plus grand plaisir était de prendre dans mes bras le plus petit, de me lover dans le canapé et de l’endormir doucement contre mon coeur. Je me rappellerai toute ma vie de la sensation d’apaisement que cela me procurait.

Cela explique peut être ce besoin viscéral que j’ai ressenti quand nous avons pensé à concevoir Noah. J’avais 20 ans à l’époque et même si j’allais à contre courant de mes amies du même âge, c’était bien plus fort que moi. Je devais devenir maman. Noah est né et toutes ces années à observer et à aider ma maman se sont révélées être incroyablement utiles. Je n’avais aucune peur, aucun doute, je savais. Evidemment, les doutes et les questions sont arrivés ensuite, mais pour la base de la puériculture c’était acquis.

Pourquoi tant d’écart entre tes enfants?

Pour Axel et Noah ce n’était pas vraiment un choix. La vie a fait que les années qui ont suivi la naissance de mon aîné ont été “compliquées”. Une maman malade, la reprise de mes études, une ambition professionnelle dévorante (comme pour prouver à mon entourage que j’étais capable, que la maternité était une force et non un frein et que je pouvais réussir tout ce que j’entreprenais) et puis un burn out pro et perso autour de mes 25 ans… La vie quoi 🙂

Les choses se sont calmées et sont rentrées dans l’ordre un an plus tard. Je me suis concentrée sur l’essentiel, sur ma propre petite famille. Et j’ai décidé que rien n’entraverait ma vision du bonheur. A savoir ces petites choses du quotidien insignifiantes aux yeux des autres mais qui veulent dire énormément pour moi. A mon sens, c’est le secret d’une vie paisible. J’ai trouvé un équilibre. Et puis l’envie de maternité est arrivée, à nouveau, comme un déclic. Une grossesse plus sereine que la première qui est venue nous souder à tout jamais. Je m’en veux terriblement d’avoir été une jeune maman parfois égoïste par la force des choses. La vie vous malmène et vous n’y pouvez rien.  Je perdais tous mes repères en perdant celle qui m’avait donné la vie. J’ai compris bien plus tard que j’étais encore une enfant quand j’ai eu Noah. Je me croyais prête parce que je savais changer une couche et donner un biberon. Belle erreur. Cela fait 9 ans que je suis maman et j’apprends tous les jours à en devenir une vraie.

 

Et le troisième enfant alors?

Depuis que Axel est arrivé dans nos vies, il y a une forme d’équilibre entre nous 4. Une symétrie. C’est encore un bébé à mes yeux. Un bébé que je peux sniffer quand bon me semble et qui a encore besoin de se nicher dans mon cou pour s’apaiser. Mais le temps passe vite et il deviendra un vrai petit garçon. Et je sais qu’à ce moment là, l’envie du petit troisième arrivera, plus forte que jamais. Je la ressens déjà mais ce n’est pas le moment. Nous avons des choses à accomplir à 4 pour être forts et se construire avant d’accueillir une nouvelle petite bouille d’amour. Je me résonne, je deviens moins impulsive.

faire un troisième enfant

 

L’avantage d’avoir des enfants avec des écarts d’âge important finalement, c’est que vous avez le temps de les voir grandir. J’aime l’idée que j’aurai toujours un petit bout à cajoler même si ses frères ont passé l’âge de faire des gros câlins à leur môman d’amouuuuur. Et même si j’ai adoré avoir mes deux premier à 21 et 26 ans, je m’imagine mal avoir un troisième et DERNIER seulement à 32 ans! Je sais , c’est un luxe de pouvoir dire ça comparé à toutes ces mamans qui galèrent à avoir seulement un enfant… Mais que voulez-vous, l’instinct maternel est propre à chacune d’entre nous et indomptable surtout je crois.

Tu voudrais une fille?

Pour répondre à cette question qu’on me pose trèèèèès souvent, je dirai qu’au fond de moi j’ai très envie d’avoir une petite fille. Même si avec deux garçons, j’ai l’impression que je ne “saurai” pas comment faire avec une petite poupée! C’est débile mais je sais que beaucoup de femmes ressentent ça.

Mais je veux surtout qu’on soit heureux. Que la vie nous laisse quelques années de répits. Alors fille ou garçon peu importe. Pourvu qu’à 5 on soit soudés comme les 5 doigts de la main. Pour toute la vie (même si, dit comme ça, c’est niais à souhait 😉 ).

En attendant je me régale avec vos petits bébés à vous quand je vous rencontre en shooting photo.

(Je vais tenter de ne pas craquer avant 1 ou 2 ans… si si :))

Des bisettes mes petites mothers et faites des bébés!

Mother Power

♥ Sylvie 

 

 

 

 

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12 Commentaires

  • Reply
    Nath
    8 mars 2017 à 12 h 22 min

    C’est trop bon de te lire Vivie! Tu mets du bonheur dans ma tête 🙂
    Je me dis pareil que toi pour Laura, j’étais une enfant quand je l’ai eue… Mais je ne me sens pas pour autant plus douée avec Timothé haha, je suis peut-être simplement plus “prête” dans ma tête et dans ma vie.
    Ha le petit troisième… Je te le souhaite un jour, quand vous serez prêts tous les 4! Je suis certaine qu’il sera heureux parmi vous, aimé et chouchouté comme les deux premiers!
    Bonne journée ma belle, bisous!!
    Et vivement le prochain article!

    • Reply
      sylvie
      8 mars 2017 à 13 h 34 min

      oooooh toi je t’envoie des coeur j’espère que tout rentre dans l’ordre avec ton petit lapin <3 bisouuuuuuuuuuuuuus

  • Reply
    Doune
    8 mars 2017 à 14 h 34 min

    Super cet article, je m’y retrouve un peu… et même si je me dis que c’est très mouvementé d’avoir 3 nenettes (8ans et jujus de 5ans) tout le monde me demande pour quand sera le 4eme (?hein?) un garçon…un garçon… papa aimerait bien aussi… j’en es envie mais je me demande si j’aurais la force de retourner dans les couches, les bibis la nuit…
    c’est tellement beau tout sa que finalement je me laisserais bien tentée et retournerais dans ces supers moments… oui … affaires à suivre 🙂
    Merci pour ce joli partage, j’adore!
    Bise de Bourgogne

    • Reply
      sylvie
      8 mars 2017 à 15 h 10 min

      Merci Doune pour ton témoignage! Moi en fait j’ai hâte de retourner dans les couches et les bibis! je dois être folle parce que j’en ai vraiment bavé avec mes deux. Et pourtant… comme quoi, la nature est bien faite quand ça fonctionne 😉

  • Reply
    Maman Fatiguée
    8 mars 2017 à 19 h 31 min

    Chez moi l’envie du troisième est bien présente mais pour mon mari on est “au complet”… moi j’ai beaucoup de mal à me dire que c’est terminer, que je n’aurai plus de bébé dans mon ventre ou de bébé a cajoler. Me dire qu’à 30 ans c’est terminer pour moi, je n’y arrive pas…J’ai bon espoir qu’il change d’avis mais j’ai aussi bien peur que non…Et que finalement IL decide de mon droit d’être maman ou non…
    C’est assez difficile à vivre en ce moment.
    Et comme toi, aprés 2 garcons j’aimerai avoir une fille mais j’ai aussi peur de ne pas savoir quoi faire et je serai plus rassurée avec un autre petit mec.

    • Reply
      sylvie
      8 mars 2017 à 21 h 54 min

      dur dur la communication dans un couple… il va falloir trouver un terrain d’entente pour ne pas nourrir de rancoeur pour le coup 🙂 peut être que tes fils sont encore petits?

  • Reply
    Je ne suis pas une poule
    8 mars 2017 à 20 h 28 min

    Pour moi aussi avoir des enfants était une évidence. J’aurais pu avoir une vie totalement différente mais le seul truc non négociable c’était d’être mère (bon… avec une endométriose de stade 4 ça n’a pas été simple mais on a réussi). En revanche, je voulais au moins 3 enfants et puis… Finalement… deux c’est bien!^^

    • Reply
      sylvie
      8 mars 2017 à 21 h 54 min

      tant qu’on se sent comblée c’est l’essentiel! Et oui bravo pour ce combat contre l’endométriose!!!

  • Reply
    Marie
    17 mars 2017 à 9 h 12 min

    Bel article 😉 !
    J’ai eu une fille en premier et 5 ANS plus tard, bb deux est arrivé. J’étais persuadée que j’aurai encore une fille. Beaucoup de copines autour de moi avaient deux filles donc c’était comme une évidence. Et hop, la gynécologue m’annonce un petit gars… J’étais déboussolée, je me disais exactement comme toi, je ne vais pas y arriver… Je sais faire avec une fille mais un petit gars ? C’est différent ?!! Arghhhhh ..! Et en fait, mum power, love power, nature power… On gère grave dès que ce petit bout de chou pointe le bout de son nez 😉😍 alors fille ou garçon , ça reste notre bébé d’amour …. Et tout roule !

    • Reply
      sylvie
      18 mars 2017 à 21 h 53 min

      exactement :))) tu as tout résumé héhé

  • Reply
    Summer Girl
    21 mars 2017 à 13 h 53 min

    J’ai 2 garçons de 18 mois et bientôt 4 ans et en ce moment je me pose la question du 3ème, mon mari n’était pas pour au début mais il commence à y penser, on déménage cet été dans une maison plus grande et où l’on peut aménager les combles si besoin 😉

  • Reply
    Chris
    24 mars 2019 à 19 h 57 min

    Oh comme c’est chouette de te lire…que de souvenirs.
    Christine, maman de Marine et Julie (que tu as peut-être serré contre ton cœur)

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