Si il y a une qualité que les mamans ont, c’est bien la patience. Oui, même celle qui hurle sur son mioche au supermarché. Oui, même celle qui insiste fortement auprès de son fils pour qu’il passe la seconde dans la rue, quand l’heure de l’école a déjà sonné ou encore celle qui décide que trop tard pour les excuses, on s’en va du parc , on rentre à la maison et tu files dans ta chambre dès qu’on arrive. Je passe les «tu m’eneerrrrrrrves!!!» et autres expressions fortement employées par mes soins !
Car il y a une vérité, parfois la maman en a marre. Après de nombreuses sommations sans résultat la maman hausse le ton. C’est comme ça. Loin de vous l’idée de la juger mais il y en a certain(es) qui se le permettent. Pas forcement à haute voix mais un regard suffit amplement dans ce genre de situations. Et ça fait mal, et ça énerve!
Mais ce que vous ne voyez pas, c’est que la maman, elle a une patience à toute épreuve (ou presque) !
Elle sait de toute façon que, si elle s’énerve, si elle part au quart de tour, la situation va empirer! Donc elle ouvre grand ses chakras et elle souffle intérieurement pour rester ZEN. Elle écoute, elle console, elle propose des solutions, elle se lève 10 fois par nuit, elle donne le verre bleu au lieu du jaune parce que céder est parfois bon pour renforcer la personnalité de son enfant. Elle lit des livres, des blogs, elle parle avec ses amies pour se (ré)conforter dans l’idée qu’elle fait bien.
Elle culpabilise pour toutes sortes de choses, souvent insignifiantes. Elle doute tous les jours et espère donner le meilleur d’elle-même.
Alors oui, certaines personnes ne verront que la partie immergée de l’iceberg et jugeront facilement cet éclat de voix, ce mot plus haut que l’autre, cette autorité qui dérange dans un pays ou le sport national est la critique (je crache pas dans la soupe, j’y cède régulièrement!). Parce que la critique, soyons honnête, ça rassure. Mais quand tu as des enfants, tu ne peux que t’imaginer la patience en or qui a été développée avant d’en arriver au point de non retour!
Et puis, après, il faut désamorcer la situation. Oui je t’ai grondé devant tout le monde, mais tu es allé trop loin. Si je ne t’aimais pas, je ne passerais pas mon temps à te guider sur le chemin, ce chemin, ton chemin. Car tu grandis vite, et j’ai peu de temps pour faire de toi quelqu’un de bien. Car la vérité sur la patience des mères c’est qu’il ne se cache derrière ce mot qu’une seule chose : l’amour. Un amour inconditionnel, aussi fort qu’un petit piment rouge qui t’arrache la bouche!
Alors oui je serai patiente, chiante, je ne céderai pas et tu seras heureux. Car mon rôle est bien là: te donner les armes indispensables pour survivre dans la jungle de la vie. Le mot patience n’est qu’une excuse pour te dire combien je t’aime. Ce n’est pas une qualité, c’est instinctif. Et c’est tant mieux.
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